Les laboratoires Unilabs choisissent Kiro pour digitaliser les comptes rendus médicaux
Unilabs France, la filiale française du groupe suisse Unilabs spécialisé dans le diagnostic médical, et la start-up marseillaise Kiro (anciennement connu sous le nom de Byond) annoncent ce lundi 28 juin la signature d’un partenariat autour de la digitalisation du parcours patient et de l’interprétation automatisée des données médicales.
Ce nouveau service sera accessible depuis l’espace “patient” d’Unilabs dédié aux services en ligne et ne nécessitera pas l’installation d’une application mobile ou d’un logiciel.
INTERPRÉTER LES ANALYSES BIOLOGIQUES
Grâce à ce rapprochement, les plus de sept millions de patients annuels des 160 laboratoires d’Unilabs France auront accès d’ici la fin de l’année à la plateforme développée par Kiro. Cette solution, lancée en 2019, offre deux fonctionnalités principales : l’accès en ligne aux comptes rendus délivrés à la suite d’une analyse biologique et la possibilité de les interpréter grâce à un système d’apprentissage automatique.
Le but de cet outil, qui a reçu le marquage CE, est d’offrir “une information plus compréhensible pour les patients et plus pertinente pour les professionnels de santé“, d’après Alexandre Guenoun, fondateur et de CEO de Kiro. Les biologistes se voient également dégager du temps “médical” grâce à une simplification des démarches, peut-on lire dans le communiqué de presse.
Kiro n’en est pas à son coup d’essai. Sa plateforme est déjà utilisée par de nombreux hôpitaux et cliniques représentants plus de 230 sites.
DES DONNÉES HÉBERGÉES PAR OVH ET GOOGLE CLOUD
Consciente des enjeux liés à la protection des données, l’entreprise promet que ‘l’accès est sécurisé” et que “toutes les données sont cryptées, selon la règlementation en vigueur et les standards les plus exigeants”, peut-on lire sur le site. Dans les détails, “l’ensemble des connexions au serveur selon le protocole HTTPS” est chiffré et les données sont hébergées par deux entreprises : OVH et Google.
Bien que le service Cloud de Google soit certifié “hébergeur de données de santé” (HDS), le choix d’une société américaine soulève de nombreux questionnements depuis l’invalidation du Privacy Shield, ce texte qui autorisait le transfert des données personnelles entre l’Europe et les Etats-Unis.